It’s alive, alive!

brown liquid in clear footed glass cup

Bienvenue à toi cher visiteur! Je ne sais pas comment tu as atterri ici mais j’espère que ta visite te plaira! Tu es arrivé sur le « blog » d’Aliocha, un mec d’une trentaine d’années qui aime bien la technologie, la bière et la culture au sens large.

En parlant de bière, j’ai récemment passé le cap de mon premier (vrai) brassin! Je dis « (vrai) » parce que j’ai déjà brassé un kit brewferm et n’avais pas vraiment apprécié l’expérience (ni la bière qui en a résulté) à cause de l’impression -toute personnelle- de faire du sirop. D’où mon envie de me lancer dans le tout-grain.

Donc là, après des années à avoir écumé les internets à la recherche du bon matos je me suis lancé. Pour ce faire, j’ai acheté la panoplie entière de chez Grainfather (le Grainfather en lui même, le conical fermenter et le glycol chiller). Pour ma première bière, je me suis lancé dans une American Pale Ale.

Le brassin s’est super bien passé. Je ne trouve rien à redire par rapport au Grainfather dont l’utilisation est super simple et dont les diverses assistances sont d’une grande aide (création de recette, notifications, …). Le grand stress a été pour moi de tout maintenir propre et désinfecté avant la fermentation. Le fait de lire les forums ou de voir des vidéos à ce propos a quand même pas mal joué sur cette crainte.

Après quelques péripéties de branchement de glycol chiller au fermenteur et de levure qui met son petit temps à se réveiller tout va pour le mieux et le fermenteur a fini par buller comme il faut.

Les merveilles de la technologie m’ont permis de suivre la fermentation en temps réel grâce au Tilt hydrometer.

 

Une fois la fermentation terminée, s’ensuit le dry hopping (ajout de houblons crûs qui confèrent plus d’arômes à la bière) qui m’a donné quelques frayeurs. En effet, les houblons ont interféré avec l’inclinaison du Tilt, lui faisant dire n’importe quoi pendant quelques jours. J’ai cru que la bière était foutue jusqu’à ce que les lectures redeviennent correctes.

Quelques jours plus tard, il ne restait plus qu’à embouteiller dans la joie, la bonne humeur et la crainte d’une infection afin de laisser les bières se carbonater peinard dans leur frigo thermorégulé. Ce processus durera deux semaines au terme desquelles la bière à 99% finale est là.

Je l’ai appelée la Chop Chop², en référence aux quatre houblons dont le nom commence par « C » que j’ai utilisés (Citra, Centennial, Chinook, Cascade). Elle est bonne mais mérite quelques ajustements, en particulier sur le dosage des houblons, celui-ci étant plus que généreux dans ce premier batch. Sinon je sais que je dois encore améliorer mon process histoire de gagner du temps et prendre confiance en mes gestes car douter de chaque chose faite est plutôt moyen comme sensation.

Voilà, c’étaient mes premiers pas dans le brassage. Peut-être à bientôt pour de nouvelles aventures?

Ah oui j’oubliais : merci à Pierre, mon meilleur pote, qui a été présent pour toutes les étapes de réalisation de cette bière. T’as tué.

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